In this research, based on an open questionnaire survey, we asked twenty-nine practising Tunisian mathematics teachers two questions related to their declared teaching practices concerning the notion of counterexample : the place they give to this notion in their teaching and the types of refutation they put in place when a student asserts the truth of a false universal mathematical statement. The results showed that many teachers declare that they attach importance to this notion (although this result needs to be nuanced) and also showed that almost all teachers restrict the role of the counterexample in mathematical activity to its logical role; this leaves no place for «general counterexample refutations», which have a stronger explicative power than other types of counterexample refutation.
Dans cette recherche et à partir d’une enquête par questionnaire ouvert, nous avons étudié, auprès de vingt-neuf enseignants de mathématiques tunisiens en exercice deux questions liées à leurs pratiques enseignantes déclarées concernant la notion de contre-exemple: la place qu’ils accordent à cette notion dans leurs enseignements et les types de réfutation qu’ils mettent en place lorsqu’un élève affirme la vérité d’une proposition mathématique universelle fausse. Les résultats ont montré que beaucoup d’enseignants déclarent donner de l’importance à cette notion (ce résultat est toutefois à nuancer) et ont montré également que la quasi-totalité des enseignants restreint le rôle du contre-exemple dans l’activité mathématique à son rôle logique ; ce qui ne laisse pas de place aux «réfutations par contre-exemple général», lesquelles possèdent un pouvoir explicatif plus fort que celui des autres types de réfutation par contre-exemple.
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