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Qui est mieux classé que ses parents dans l’échelle des revenus ? Une analyse de la mobilité intergénérationnelle en France

  • Autores: Michaël Sicsic
  • Localización: Economie et statistique, ISSN 0336-1454, Nº. 540, 2023, págs. 3-20
  • Idioma: francés
  • DOI: 10.24187/ecostat.2023.540.2100
  • Títulos paralelos:
    • Who Climbs Up the Income Ladder? An Analysis of Intergenerational Income Mobility in France
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      We study the intergenerational income mobility of individuals by directly comparing, for the first time in France, the rank of young adults between the ages of 27 and 30 on the income ladder with that of their parents, based on administrative data from the Échantillon démographique permanent (EDP, INSEE’s demographic panel sample). The rank-rank correlation is 0.25 at age 29. Twelve per cent of the young people born to the poorest 20% of parents climb up the income ladder to the top 20% : this upward mobility rate is higher in France than in the United States and Italy, but lower than in the Nordic countries. Upward mobility is stronger the higher the parents’ capital incomes and diploma, when parents are immigrants, are geographically mobile, or were living in Île-de-France when their offspring reached the age of majority. Conversely, being female, having lived in a single-parent family or in the Hauts-de-France region, or having parents who are manual worker has a negative impact on upward mobility

    • français

      Nous étudions la mobilité intergénérationnelle des individus dans l’échelle des revenus, en comparant pour la première fois directement la position relative de jeunes adultes de 27 à 30 ans à celle de leurs parents, à partir des données fiscales de l’Échantillon Démographique Permanent. La corrélation entre le rang des jeunes de 29 ans dans la distribution des revenus et celui de leurs parents est de 0.25. Parmi les 20 % de jeunes dont les parents étaient les plus pauvres, 12 % sont parmi les 20 % les plus aisés : ce taux serait plus élevé en France qu’aux États-Unis et en Italie, mais plus faible que dans les pays nordiques. La mobilité ascendante est d’autant plus forte que les parents ont des revenus du capital élevés, sont diplômés du supérieur, immigrés, mobiles géographiquement, ou résident en Île-de-France à la majorité de leur enfant ; et elle est d’autant plus faible pour les femmes, dans les familles monoparentales, avec des parents ouvriers ou employés, ou vivant dans les Hauts-de-France.


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