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Le déficit protéique français: Une analyse prospective

  • Alexandre Gohin [1] ; Alice Issanchou [1]
    1. [1] Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE)
  • Localización: Economie et statistique, ISSN 0336-1454, Nº. 536-537, 2022, págs. 117-135
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Protein Deficit in France: A Prospective Analysis
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      France’s deficit in protein-rich products dates back nearly 50 years. Many protein plans aimed at boosting the supply of legumes have succeeded one another without managing to solve the issue.

      So, is French agriculture economically tied to grain production facilitated by imports of synthetic fertilisers and to off-farm livestock production facilitated by soya imports ? The uniqueness of this quantitative analysis is that it considers the role of the potential demand of French consumers for products that are free from genetically modified organisms (GMOs). Our prospective simulations show that, while this demand is a far more powerful driver for reducing imports of GMO soya cake than traditional subsidies for legumes, it is unlikely to lead to a significant improvement in protein self-sufficiency, as net imports of other protein-rich products are increasing. In contrast, substantial progress could be made by improving the productivity of forage land.

    • français

      Depuis près de 50 ans, le déficit français en matières riches en protéines est déploré. Nombre de plans protéines soutenant l’offre de légumineuses se sont succédés sans parvenir à le résoudre.

      Pour autant, l’agriculture française est-elle économiquement verrouillée dans la production de céréales facilitée par des importations d’engrais de synthèse et une production d’animaux hors sol facilitée par des importations de soja ? L’originalité de notre analyse quantitative est d’inclure le rôle de la demande potentielle des consommateurs français pour des produits alimentaires sans organismes génétiquement modifiés (OGM). Nos simulations prospectives montrent que cette demande est un levier beaucoup plus puissant pour réduire les importations de tourteau de soja OGM que les traditionnelles subventions aux légumineuses. Par contre, il ne conduit pas à une amélioration significative de l’autonomie protéique, car les importations nettes des autres matières riches en protéines augmentent. À l’inverse, de réels progrès pourraient être obtenus par une amélioration de la productivité des surfaces fourragères.


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